dimanche 21 décembre 2008

Voyage vers Paris

25 septembre, 6 h 00. Vottey fait prendre un petit bain à Lisa. Le petit dej à 7 h 30, à 8 h 00 nous descendons tous nos baguages à la réception. La cage à poule qui sert d’ascenseur,  ne peux contenir qu’un tiers des valises et en se serrant un peu, 1 personne. Un hôtel ** où même les poussières d’entant et les mouchoirs papiers des clients précédant jonchent le sol, sous la literie.

Rien que  pour avoir les remontées d’égouts comme 
parfum matinal, nous en avons eu pour 110 €. Qu’est-ce que ça aurait été s’il n’y avait pas eu d’étoile ?

Enfin, un point anodin mais important, toute fois. C’est le directeur de l’établissement, pas rasé, qui fumait devant l’entrée, qui nous a maintenu la porte ouverte le temps de 
sortir tout notre attirail. Un geste somme toute très sympathique.

Nous avons donc tiré tant bien que mal nos 80 Kg de baguages dans la rue, jusqu’à la gare, avec Lisa qui c’est montré très sage et très obéissante sur le moment.

45 mns d’attente. Nous devons encore trimbaler toutes nos affaires sur le quai central. Heureusement, pour passer du souterrain au quai, il y a les ascenseurs bien pratiques.

Un couple de retraité nous donne la main. Les pauvres, ils doivent monter dans la voiture 1 de la rame de tête, puis nous, nous sommes à la voiture 13 de la seconde rame du TGV.  Nous aurions voulu les remercier plus qu’il nous a été donné de le faire.

Aussi, en longeant la rame, je tombe nez à nez avec M. Henri Accatino, mon ancien PDG de Feralp. Je ne l’avais pas revu depuis 1 an. Mais il suit notre aventure, j’en ai la conviction, car il m’a conversé en un « clin d’œil » : Alors, sur le départ pour le Cambodge ?

Comme quoi il y a des gens que l’on pense inintéressés par votre devenir, votre avenir, puis en fin de compte ils ont cette pointe de curiosité, d’intérêt intérieur, comme si vous leur manquiez ou peut-être recherche-t-on un intérêt commun, pour nous rassurer de quelque chose peut-être, car de mon côté, je ne cache pas que je me tenais au courant de la santé de son entreprise. En fait, je pense surtout que c'est J.F. Brugel, ingénieur à Feralp qui lui en a touché deux mots dans une conversation quelconque. Sait-on jamais...

9 h 30, nous voici dans le train, le départ est dans 5 minutes.

Le voyage dur prêt de 4heures. Lisa fait coucou à tous les passagers, elle saute partout, elle crie, gigote … Tout va bien, il n’y a dans ce wagon, que des retraités.

13 h 30, nous arrivons en gare de Lyon à Paris. Notre tante nous attend en bout du quai.

Nous revoilà parti avec tout le barda, pas un chariot SNCF en vue pour nous soulager.

Après avoir mangé un petit morceau à la gare, nous sillonnons les couloirs parisiens vers le RER A. Les portillons étant trop étroit pour faire passer notre chargement, Tata Irène demande à pouvoir utiliser les accès handicapés. Ensuite, monter ou descendre d’une rame de métro ou de RER devient un sport de haut niveau lorsque l’on est chargé comme une mule. Exercices assez périlleux lorsque vous devez prendre des Escalators avec 70 Kg de valise.

Enfin, après toutes ces manœuvres, nous arrivons à rejoindre la voiture de tata. Encore un exercice de taille, du type faire entrer 2 m cube dans un seul. Mais tout va bien, Vottey a jouée la contorsionniste, Lisa sur ses genoux, toutes deux coincées entre les sacs, carton et poussette. Nous sommes bien arrivé à Briis sous Forges.

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